Les chiffons de pupuce

Comme je racontais dans le message précédent, la danse classique est une grande passion... alors, pour vous la faire partager un peu plus, je me suis dit que j'allais vous montrer un autre de mes tutus.

Celui-ci n'a été créé pour aucune occasion particulière, juste pour le plaisir de faire un tutu... Ça peut paraître étonnant comme ça, mais manipuler le tulle, les perles et les dentelles, c'est aussi jouer avec du rêve !

Le bustier baleiné est taillé dans un coton elasthanne légèrement irisé et brodé ton sur ton. Les décorations de perles et de sequins ont été  patiemment cousues... Le corset se ferme à l'arrière par laçage.

Ce costume taille 36/38 est disponible à la location (30 € le weekend, caution demandée). Pour plus de renseignements, contactez-moi ici. Le costume est visible à Angers.

J'ai deux grandes passions : la couture et la danse classique. Parfois, à l'occasion des spectacles de fin d'année, je peux concilier les deux. Il peut s'agir de commandes en série (par exemple, je viens d'avoir une quinzaine de fermetures invisibles à poser sur des robes coupées et assemblées par d'autres couturières) ou bien, et c'est ce que je préfère, de créations pour un événement spécial.

L'occasion en question, c'est une danseuse qui va danser une variation tirée du ballet Don Quichotte. Elle interprète le rôle de Kitri et il lui fallait le tutu qui va avec. Un tutu majestueux évoquant l'Espagne. Voilà ce que j'ai fait :

Le corset et la jupe sont en taffetas de soie sauvage. J'ai choisi de rester relativement sobre pour les décorations : de la dentelle noire en appliqué sur le corset et un volant de dentelle rouge sur la jupe (je remercie au passage Tissus Myrtille d'Angers d'avoir accepté de faire venir de la dentelle rouge d'un autre magasin de la chaine).

Le tutu en lui même est noir.

Le corset se ferme à l'arrière par un lacet.

Ce costume taille 38/40 est disponible à la location (30 € le weekend ; caution demandée). Visible à Angers. Pour plus de renseignements, contactez-moi en cliquant ici.

C'est un fait, je ne peux pas résister à un joli petit imprimé fleuri... ça m'évoque le printemps, l'été, la légèreté, les vacances,... Cette fois-ci, j'ai utilisé mon joli coupon dans les tons lilas et turquoise pour faire une chemise. J'ai utilisé le patron du livre d'Astrid Le Provost : Coton, lin et Liberty.

Je suis plutôt satisfaite du résultat : le patron et les explications sont clairs et la chemise est simple à réaliser : peu de découpes, pas de pinces, le col est en une seule partie,... Juste un petit bémol, le modèle est réservé à des femmes ayant peu de poitrine ! Et oui, puisque l'avant n'est composé que de deux parties (hors pattes de boutonnage), il n'y a pas d'espace ménagé par la poitrine.

Et voilà ce que ça donne :

J'ai réalisé la chemise telle qu'elle est dessinée dans le livre sans modification de patron. J'ai juste renforcé le col, les poignets et les pattes de boutonnage avec un entoilage intissé, ce qui me semblait indispensable. Je craignais une chemise qui ne se tient pas du tout.

Petit détail sympa : j'ai choisi des boutons violets comme les petites fleurs que j'ai cousus avec du fil bleu turquoise... comme les petites fleurs aussi !

À vos aiguilles !

Ça fait des mois que je n'ai pas noirci ces pages virtuelles... En cause, une nouvelle maison et beaucoup de travaux ! J'ai troqué mes aiguilles avec des pioches, des burins, des tournevis, ... Ma production était donc quasiment à l'arrêt, mais pas tout à fait ! Petit à petit, je vous montrerai ce que j'ai fait et, comme d'habitude, je vous ferai part de mes petits commentaires pratiques !

À l'ordre du jour, une parure de table maison composée d'une nappe, de serviettes de table et de ronds de serviette originaux !

J'ai choisi de faire la parure dans un coton damassé pour donner un petit côté traditionnel en même temps que je me suis amusée à accorder un bordeaux pour la nappe et un gris clair pour les serviettes. L'originalité réside dans ronds de serviette (simplisimes à réaliser, comme le reste) !

J'ai réalisé cette parure pour Noël alors que neuf de mes invités passaient plusieurs jours à la maison. Il fallait donc que les serviettes soient reconnaissables. Je n'avais pas envie pour autant d'opter pour la pince à linge au nom des convives si jolie soit-elle (même si cette méthode a fait ses preuves) ! Et je voulais garder une unité générale (c'est plus joli sur une table de fête).

J'ai donc opté pour de simples rubans sur lesquels j'ai fixé des petites décorations métalliques en forme d'animaux, tous différents (ça marche très bien aussi avec des boutons, des broderies,...) ! J'ai utilisé du biais de coton pour que ce soit résistant à la couture de la décoration. À l'arrière, les biais sont simplement noués !

La fabrication de cette parure a l'avantage d'être accessible à tous, même aux débutants ! La nappe carrée n'est qu'un grand coupon aux dimensions de la table auquel on fait un ourlet. Les serviettes sont sur le même principe : ce sont des carrés de 40x40cm ourlets ! Alors n'hésitez plus, lancez-vous, réalisez une parure pour vous ou pour offrir, pourquoi pas pour la fête des mères ?

Chers visiteurs réguliers ou occasionnels de ce blog, vous vous souvenez peut-être du post sur ma robe cocktail rose (intitulé "L'art des drappés")... Terminée, ça donnait ça :

Il y a quelques jours, Souris m'a posté un gentil commentaire (j'en profite pour remercier toutes celles qui m'ont laissé des commentaires !) dans lequel elle me posait une question très pertinente : comment intégrer un soutien gorge à une robe ? J'ai décidé de lui répondre par un post complet car c'est une question que je me suis longuement posée : est-ce que je prends des coques ou un soutien gorge tout fait ? Est-ce que ça ne va pas faire plisser la robe ? Comment je couds mon drappé sur les coques ? Et plus trivialement, est-ce que mon mannequin a les seins placés au même niveau que moi ? Oui oui, je me suis posée cette question là ! Après quelques recherches sur Internet, je n'ai rien trouvé qui me convienne. (Si certains lecteurs connaissent de bonnes méthodes d'intégrations de soutien-gorge, n'hésitez pas à poster des liens dans la rubrique commentaires !) Du coup, j'avais laissé tombé l'idée d'intégrer le soutien gorge. J'ai fait ma robe normalement en me disant que je mettrai un soutien gorge sans bretelles dessous. Vient le jour de l'essayage avec le soutien gorge et là : idée : pour être sûre qu'il ne descende ou ne remonte pas, je l'ai attaché sur la toile de la robe (qui sert de support au drappé).

Comme vous pouvez le voir sur l'image, le soutien-gorge est simplement fixé à petits points sur la toile et seulement sur le haut de manière à ce qu'il prenne bien sa place quand la robe est portée.

Alors, j'en conviens, cette méthode n'est pas très accadémique, mais très simple à réaliser et sûre (on est sûre de ne pas intégrer les coques de travers, on a pu essayer le soutien-gorge et choisir le décolleté qui nous sied). L'inconvénient, c'est que l'intérieur de la robe prend l'allure d'une usine à gaz : déjà, on voit toutes les coutures main qui tiennent le drappé, ce qui n'est pas très élégant, mais en plus le soutien-gorge dessus : ça fait pas top au niveau des finitions. Mais voyez-vous, je suis partie du principe que c'était les coulisses et que ce qui comptait, c'est ce qu'on voyait une fois porté : quand on voit une danseuse virtuose sur sur pointe et en tutu : on ne se demande jamais dans quel état sont ses pieds ni si son corsert n'est pas un terrible carcan... Alors maintenant... à vous de choisir ! Et pour le plaisir des yeux :

Cette petite disgression autour de la danse me rappelle que je n'ai jamais posté de message sur mes tutus... Je ne manquerai pas de le faire bientôt !

Ça y est, l'été est arrivé !!! Il fait beau, il fait chaud, on peut enfin quitter nos jeans, collants et pulls en laine pour enfiler les petites jupes légères, les shorts, les T-shirts et les jolies robes... Adieu soupes, pots au feu et autres tartiflettes ; bonjour salades multicolores, barbecues et crèmes glacées ! Avec le beau temps, le balcon (ou le jardin) a l'air de sourire tous les jours : les salades et les petites fleurs poussent, les abeilles butinent et les petits oiseaux batifolent... Quel joli tableau ! Du coup, j'ai eu envie de vous parler d'une robe que j'ai faite l'année dernière qui, sitôt enfilées, vous donne un air de fleur des champs...

Sur cintre elle ne rend pas très bien, mais j'ai eu un petit problème avec mon mannequin qui a perdu un pied cette semaine... Il est en cours de réparation, mais c'est un autre sujet...

Revenons à nos moutons : la robe, elle est tirée d'un patron Burda publié dans le magazine Burda style de février 2011 (n°134) et pour une fois, je ne l'ai pas modifié : elle est faite tout pareil que sur le modèle !!! Du coup, pas grand chose à ajouter sur la forme.

Par contre, en tant qu'autodidacte de la couture, c'est en me trompant que j'apprends... et ce qui m'est arrivé va peut-être vous paraître tout bête mais a été très embêtant. Je vous raconte l'histoire : comme chaque fois je j'ai envie de faire un modèle, je pars pour une virée shopping (vous me direz, comme tout le monde !), je tombe amoureuse de mon coton fleuri, je trouve un coton blanc pour la doublure et j'achète du fil... Le fil je le choisi blanc et c'est tout. Quelques temps plus tard, je suis en train de coudre ma robe, tout de passe bien, le patron est pile poil à ma taille et tout et tout quand je prend mon fer pour repasser la couture histoire que ça tombe bien et là patatra, tout est tombé au sens propre du terme : je n'avais pas fait attention que j'utilisai du fil polyester sur du coton ! Donc quand on repasse à fer chaud, ça fond ! C'est bête, mais je pense que ça peut arriver à tout le monde ! Moralité : il faut toujours accorder la nature du fil avec celle du tissu : pour coudre du coton, on utilise du fil de coton !!!

À bientôt et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires !

La printemps étant arrivé (il faisait beau hier), j'ai eu envie de coordonner mon salon aux petites fleurs qui poussent sur le balcon pour profiter de cette ambiance printanière dedans et dehors... Comme vous ne le savez pas encore, car ce blog est très jeune, je suis férue de nappes ! Rien de mieux à mon avis, pour modifier l'ambiance d'une pièce des manière éphémère ou pour dépayser ses convives  le temps d'un repas indien !

Celle-ci appartient à la première catégorie : avec son imprimé patchwork fleuri dans des tons bleu et rose poudrés, elle vient habiller mon salon d'un petit rayon de soleil ! Taillée en cercle et bordée d'un croquet beige, c'est un modèle simplissime et ultra rapide à réaliser : idéal pour les débutants ou les impatients !!!

Pour finir, voici une deuxième photo aux couleurs plus réalistes que la première pour vous monter la finition au croquet !

La petite jupe que je vais vous présenter a été ma favorie de cet hiver : je l'ai portée, lavée, portée, lavée,... Coupée dans un coton léger, elle a été très facile à réaliser et tout à fait bon marché. Étant donné que c'est une jupe courte avec un coupe constituée de rectangles ou de trapèzes, elle est réalisable avec un coupon de moins d'un mètre en 140cm de large.

Avec le tissu qu'il me restait, j'ai fait une petite étole assortie. Si elle vous plait, n'hésitez pas à vous lancer : c'est très simple !

Il vous faut :

• un coupon de tissu (selon la taille il faudra plus ou moins 1m)

• une fermeture invisible de 15cm

• du fil

Comment procéder ?

1. Dessiner le patron de la ceinture à votre taille

Pour cela, mesurer votre tour de taille, divisez le par deux et ajoutez 4cm (pour l'aisance et les valeurs de couture) : ce sera la longueur du haut de votre ceinture. Faites la même chose pour le bas de la ceinture : tour des petites hanches / 2 + 4cm.

Tracez la ligne de taille. Reprérez le milieu. 15 cm plus bas (valeurs de couture comprises) faites coincider le milieu de la ligne de hanche avec celle de la taille, tracez la et fermez le trapèze en lignes droites.

Le patron de votre ceinture est fait.

2. Découper les pièces de tissu

Dimensions de la jupe : largeur = votre tour de hanches + la moitié de votre tour de hanche (soit si votre tour de hanches = 90cm : 90 + 45 = 135 cm). La hauteur de jupe dépend de la longueur de la jupe que vous soufaitez faire (pour moi : 38cm marges de couture comprises)

Coupez le patron de la ceinture en 4 exemplaires

3. Froncez la jupe en ayant pris soin de la surfiller avant. La longueur de la jue une fois froncée doit correspondre à la longeur de la partie inférieure de la ceinture

4. Monter la ceinture sur la jupe

Commencez par assembler les 4 pièces de la ceinture : d'abord un côté en piquant le tissu endroit contre endroit de manière à obtenir une grande bande. Puis les lignes de taille en faisant bien coincider les côtés toujours endroit contre endroit.

N'oubliez pas de surfiler vos coutures !

Repassez la ceinture de manière à bien marquer le plis de la taille.

Montez ensuite la ceinture sur la jupe : ouvrez votre ceinture et épinglez la endroit contre endroit sur la jupe. Piquez. Repassez la couture sur l'endroit pour que la ceinture soit bien positionnée. Refermez la ceinture et marquer le pli sur l'envers au fer à repasser. Piquez les deux épaisseurs en même temps : vous obtenez une ceinture solide et une jolie surpiqûre sur l'endroit.

5. Poser la fermeture invisible et fermer le côté de la jupe

Si vous ne savez pas poser une fermeture éclair invisible (il faut bien apprendre), suivez ce tuto !

Une fois la fermeture montée, surfilez la ceinture et la fermeture en même temps. Fermez la jupe sur le côté resté ouvert.

6. Faire l'ourlet du bord inférieur. Pour les chanceuses qui possèdent un pied à ourlet roulé, n'hésitez pas ça marche très bien ! Pour les autres, méthode traditionnelle : repliez deux fois le tissu sur l'envers, repassez et piquez !

Voilà votre petite jupe terminée !

Après avoir vu ma jupe qui tourne (voir le précédent post), mon Doudou, qui est aussi mon plus grand fan, m'a dit : "Pupuce, j'aime bien ta jupe, le tissu est très chouette... Dis, tu me ferais une chemise tout pareil ?" Alors, bon bah j'ai répondu que la chemise j'avais jamais fait, que ça devait être compliqué et tout et tout, mais d'accord ! Après tout, il faut bien se lancer !

Pour le patron, j'ai décidé de copier une chemise qui lui allait bien (je ne me voyais pas en plus retoucher la bête une fois faite), mais sans la découdre, parce que puisqu'elle lui va bien, ce serait quand même dommage qu'il ne puisse plus la mettre ! C'est un peu long mais efficace. Pour l'assemblage, j'ai suivi la méthode donnée sur le blog Perles de couture : la version pdf est très pédagogique.

Donc je me lance, Doudou ayant eu un coup de coeur pour ma jupe, j'ai décidé de reprendre le même principe de juxtaposition du noir et de la couleur et l'utilisation de cotons différents : le satin très fluide et le coton noir épais. Et quelques heures de travail plus tard...

... Opération réussie ! 

Et, merci à Perles de couture pour son tuto !

S'il y a une chose que j'ai toujours aimé, c'est bien la jupe qui tourne : celle qui virevolte quand on marche, qui risque de s'envoler les jours de grand vent et avec laquelle on se sent toute légère... Mais qui dit jupe qui tourne ne dit pas pour autant jupe de petite fille : je voulais une jupe qui soit à la fois agréable à porter et élégante.

L'histoire de cette jupe a commencé quand j'ai déniché ce satin de coton multicolore : j'ai flashé sur le tissu et j'ai cherché ce qui pourrait le mettre en valeur. Je suis donc partie sur cette idée de jupe taillée dans le cercle avec un jupon de tulle et coton épais pour lui donner du gonflant et une forme très évasée (j'admire en ce sens les robes et jupes de Christian Lacroix). Le tissu principal étant très coloré, je l'ai souligné par le jupon et la ceinture noire (ce qui contribue à lui donner un air habillé) : portée avec un petit pull noir, elle est très bien !

Tuto à venir pour ce modèle !