Dans les coulisses de la robe rose (ou comment intégrer un soutien-gorge à une robe)détail
Chers visiteurs réguliers ou occasionnels de ce blog, vous vous souvenez peut-être du post sur ma robe cocktail rose (intitulé "L'art des drappés")... Terminée, ça donnait ça :
Il y a quelques jours, Souris m'a posté un gentil commentaire (j'en profite pour remercier toutes celles qui m'ont laissé des commentaires !) dans lequel elle me posait une question très pertinente : comment intégrer un soutien gorge à une robe ? J'ai décidé de lui répondre par un post complet car c'est une question que je me suis longuement posée : est-ce que je prends des coques ou un soutien gorge tout fait ? Est-ce que ça ne va pas faire plisser la robe ? Comment je couds mon drappé sur les coques ? Et plus trivialement, est-ce que mon mannequin a les seins placés au même niveau que moi ? Oui oui, je me suis posée cette question là ! Après quelques recherches sur Internet, je n'ai rien trouvé qui me convienne. (Si certains lecteurs connaissent de bonnes méthodes d'intégrations de soutien-gorge, n'hésitez pas à poster des liens dans la rubrique commentaires !) Du coup, j'avais laissé tombé l'idée d'intégrer le soutien gorge. J'ai fait ma robe normalement en me disant que je mettrai un soutien gorge sans bretelles dessous. Vient le jour de l'essayage avec le soutien gorge et là : idée : pour être sûre qu'il ne descende ou ne remonte pas, je l'ai attaché sur la toile de la robe (qui sert de support au drappé).
Comme vous pouvez le voir sur l'image, le soutien-gorge est simplement fixé à petits points sur la toile et seulement sur le haut de manière à ce qu'il prenne bien sa place quand la robe est portée.
Alors, j'en conviens, cette méthode n'est pas très accadémique, mais très simple à réaliser et sûre (on est sûre de ne pas intégrer les coques de travers, on a pu essayer le soutien-gorge et choisir le décolleté qui nous sied). L'inconvénient, c'est que l'intérieur de la robe prend l'allure d'une usine à gaz : déjà, on voit toutes les coutures main qui tiennent le drappé, ce qui n'est pas très élégant, mais en plus le soutien-gorge dessus : ça fait pas top au niveau des finitions. Mais voyez-vous, je suis partie du principe que c'était les coulisses et que ce qui comptait, c'est ce qu'on voyait une fois porté : quand on voit une danseuse virtuose sur sur pointe et en tutu : on ne se demande jamais dans quel état sont ses pieds ni si son corsert n'est pas un terrible carcan... Alors maintenant... à vous de choisir ! Et pour le plaisir des yeux :
Cette petite disgression autour de la danse me rappelle que je n'ai jamais posté de message sur mes tutus... Je ne manquerai pas de le faire bientôt !